L’histoire de JADE
Derrière le nom JADE se cache bien plus qu’un mot.
JADE est né de l’acronyme JHADE, imaginé par Maria MENDY pour transmettre à ses élèves une approche riche et plurielle de la danse :
J pour Jazz, H pour Hip-Hop, A pour Afro, D pour Danse, E pour Enseignement.
Danseuse, interprète et professeure diplômée d’État en danse jazz, Maria MENDY est passionnée depuis toujours. Petite, elle découvre le Hip-Hop grâce à l’émission culte animée par Sidney dans les années 1980. C’est dans le petit appartement familial du 14e arrondissement de Paris, aux côtés de ses cinq frères et sœurs, qu’elle fait ses premiers pas de breakdance.
Un été à Guyancourt, un atelier de danse organisé par la ville va marquer un tournant. Sélectionnée lors d’une audition, Maria participe à un projet de spectacle présenté en première partie de la célèbre compagnie Black Blanc Beur, dans une adaptation de la comédie musicale Chorus Line.
Elle n’a que 20 ans, mais elle sait déjà : la danse sera son métier.
Curieuse et déterminée, elle se forme sans relâche. Elle suit de nombreux stages internationaux, s’ouvre à la danse contemporaine avec Corinne Lanselle, affine son jazz et modern jazz auprès de Wayne Barbaste et Bruce Taylor (issus des écoles Alvin Ailey et Martha Graham), puis découvre l’afro-jazz avec la chorégraphe Géraldine Armstrong.
En 1996, Maria fonde l’association JADE, un espace ouvert à toutes et tous, mêlant transmission, création et inclusion. Ce cadre lui permet de faire émerger une diversité de projets chorégraphiques, scénographiques et esthétiques.
Discrètement mais avec détermination, Maria trace son chemin.
En 2000, Maria est reçue à l’École Irène Popard, où elle décroche une bourse pour préparer le Diplôme d’État en danse jazz. Elle complète sa formation auprès de structures reconnues comme le Studio Harmonic, le Centre des Arts Vivants et Jazz’Art à Paris. Elle obtient son diplôme en candidate libre en 2013.
Ses racines sénégalaises nourrissent profondément son univers artistique. Les rythmes africains de son enfance résonnent dans ses créations et son enseignement. Son dynamisme est rapidement remarqué par la ville de Guyancourt, qui soutient ses projets artistiques dès le départ.
En 2002, elle reçoit un Flambeau de la culture, qui récompense son engagement auprès de la jeunesse et sa chorégraphie Gorée, distinguée par une médaille d’argent lors des rencontres de la Fédération française de danse.
En 2008, un nouveau flambeau vient couronner le travail de toute la compagnie.
En 2011, elle est nommée citoyenne d’honneur de Guyancourt, un hommage à son implication dans la vie culturelle de la ville.
En 2013, elle franchit une nouvelle étape : la création de sa propre compagnie de danse.
Entourée de jeunes du quartier des Garennes — là où tout a commencé — et de toute la ville nouvelle, Maria rassemble une troupe soudée qui la suit depuis ses débuts. Ensemble, ils entament une aventure artistique forte et ambitieuse.
Cette même année, le Théâtre de la Ferme de Bel Ébat accueille leur première création : Nos Pas, une pièce hommage au père de Maria.
Aujourd’hui, les créations de Maria MENDY mêlent avec puissance et sensibilité le Hip-Hop, le break, la danse africaine, contemporaine, jazz et afro-jazz. Reflets de son parcours, de son héritage et de son métissage, ses chorégraphies sont une signature singulière dans le paysage chorégraphique français.